Je m’étais promis de pas faire de mon blog un truc déprimant. Puis je me dis que si j’ai ouvert ce blog ptet que c’était parce j’avais besoin de vider mon sac.

Ce soir j’ai pas la frite. Y a un joli couché de soleil au fin fond de Bruxelles. Je l’vois depuis ma chambre complètement vide d’étudiant en stage. L’année dernière je le voyais depuis la plage de Port.sal.

Après tout c’est moi qui est choisi d’être ici, j’avais la possibilité de faire aussi mon stage à Poiti.ers. En fait, je crois que depuis 1 an j’ai besoin de tailler la zone… besoin de me sentir le patron. J’ai débarqué à BXL pour 5 mois avec un pauv sac ! Même quand je partais en camping avec les potes, en bon PD je ramenais tous l’arsenal de fringue.
J’ai débarqué ici en sachant même pas où pieuter. Le soir même, j’ai trouvé une auberge au petit bonheur la chance (lol c’es pas le nom de l’auberge hein !) et par la même occasion un couple de Français au Mc Do, avec qui j’ai passé ma première soirée belge.

J’aime partir à l’aventure mais au fond j’ai l’impression que j’essaie de me convaincre que je suis dépendant de personne… alors qu’y a pas plus dépendant que moi ! J’ai besoin d’avoir des personnes autour de moi, de discuter, c’est bien pour ça que j’ai choisi la coloc quelque part (l’indépendance c’est la porte fermée, la mienne est toujours ouverte). J’ai bien vu aussi que depuis quelques temps je suis bien plus sensible aux séparations. Tain j’ai failli chialer devant tout le monde à la fin de mon année, après avoir fait une blague sur le fait que j’allais plus revoir leur tronches… vlan gros frisson dans le ventre, montée de larmes, j’ai rien calculé. Ça s’est vu, je me suis senti con, eux non plus ils ont rien calculés. Je suis allé chialer dans les chiottes, une vraie gamine à la fin des grandes vacances !

En fait, je suis plus nulle part chez moi et j’ai peur de me poser.
J’ai les boules quand on me fait une propo d’embauche, quand j’attends un message d’un mec qui m’a plu.